Groupe Proximus
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Rapport annuel intégré 2021
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et influencer négativement sa réputation, ses activités,
sa
situation financière et ses résultats d’exploitation.
En outre, de tels actes pourraient donner lieu à des
mesures
coercitives, des litiges, des audits réglementaires ou
gouvernementaux, des enquêtes, des demandes de
renseignements et une éventuelle responsabilité importante,
ainsi qu’à une augmentation des demandes de personnes
concernant leurs données à caractère personnel.
TeleSign s’appuie par ailleurs sur des données acquises
auprès
de tiers, tels que des opérateurs et courtiers en données,
pour
construire ses modèles et concevoir et améliorer ses produits.
En cas d’augmentation substantielle des frais d’acquisition
de
ces données, TeleSign pourrait ne pas être en mesure de
répercuter cette augmentation sur ses clients, avec à
la clé une
réduction de sa marge bénéficiaire. De plus, TeleSign
n’a aucun
contrôle direct sur la qualité des données acquises auprès
de
ses fournisseurs, sur lesquelles reposent ses services
d’identité
digitale. Si la qualité des données acquises se détériore au
fil du
temps, la couverture du TeleSign pourrait diminuer et devenir
non pertinente pour le client.
La pandémie de Covid-19 en cours et les efforts visant
à en
atténuer l’impact ont considérablement réduit la circulation
des personnes, des biens et des services à travers le
monde, y
compris dans les zones géographiques ou les secteurs
verticaux dans lesquels TeleSign exerce ses activités
commerciales et à partir desquels elle réalise son chiffre
d’affaires.
Risque environnemental et
changement climatique
Le changement climatique est une priorité en raison
de la prise
de conscience croissante à propos du réchauffement de
la
planète. Group Corporate Affairs, qui regroupe les
départements Legal, Regulatory, Public Affairs, Internal Audit
& Risk Management, Compliance, Group Communications,
Reputation and Sustainability et Security Governance
&
Investigations, suit de près l’évolution des directives,
des
normes et des lois régionales, nationales, européennes
et
mondiales relatives au climat. Proximus possède une stratégie
claire de réduction des émissions de CO2 et a
intégré son
ambition dans la stratégie #inspire2022 (voir le chapitre
2
:
Group Internal Services (responsables des bâtiments)
et Risk
Management, en collaboration avec le département Network
Engineering and Operations, évaluent régulièrement la
manière dont des événements climatiques extrêmes peuvent
avoir un impact sur les activités de Proximus.
Proximus dispose d’un département Corporate Risk
Management, qui analyse les risques dans plusieurs domaines.
Le même processus est utilisé pour les risques «
upstream
»,
«
downstream
» et d’exploitation directe. Ce département a
élaboré un cadre de gestion des risques fondé sur la norme
ISO
Dans le contexte des risques liés au changement climatique,
Proximus applique sa méthode standard de gestion des
risques, en impliquant les parties prenantes concernées
dans
les domaines technique, fiscal, juridique, réglementaire
et des
En bref, le processus est similaire au processus général
de
gestion des risques et se déroule comme suit
:
La première phase consiste en une série d’ateliers
et
de travaux indépendants, menant à une
hiérarchisation des risques. Ce processus est
documenté dans le registre des risques.
Dans une deuxième phase, les sources de chaque
risque (probabilité) et les conséquences potentielles
(impact) sont analysées et documentées. Les
conséquences, avec leur impact direct financier,
stratégique ou sur la réputation, sont répertoriées
sur une échelle sur la base du tableau de référence
d’impact sur les activités. Il s’agit d’une grille conçue
pour évaluer l’impact d’un événement donné sur
l’entreprise. Elle définit les catégories en valeur
monétaire et «
traduit
» la valeur opérationnelle et
de réputation en valeur monétaire. Tous les risques
sont quantifiés et reçoivent une cote qualitative,
documentée dans le registre des risques.
Enfin, tous les risques prioritaires sont attribués à un
responsable (chargé de la mise en œuvre, du
contrôle et de l’examen régulier). Des plans de
continuité des activités ont été élaborés. Ces
informations sont soumises annuellement au
Comité d’audit et de supervision.
De cette façon, la gestion des risques fournit directement
des
informations à la planification financière. Quelques exemples
:
nous prenons en considération l’augmentation des coûts
de
l’énergie et l’augmentation potentielle qu’ils subiront
en cas
d’introduction d’une taxe carbone.
De même, nous
démantelons/remplaçons en permanence des bâtiments
techniques par des équipements plus récents, plus
compacts